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nouveau départ

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13 décembre 2008

Écologie du sentiment.

Pas facile de répondre aux sollicitations de chacun, chaque jour.... Pas facile de rester pétri de bonté et de douceur quand on est révolté par les violences insidieuses de la société, en masse ou en un individu !

Comment ne pas se laisser envahir par la colère, la tristesse, la frustration ? Tant de sentiments naturels mais si vite lâchés dans la nature pour polluer l'espace de l'autre, qui, face de nous, n'était pas forcément le destinataire, et paie les pots cassés par nos mauvaises humeurs.

Je propose d'essayer de différer au maximum chacune de mes réactions ou sentiments négatifs. Je pense assayer la technique du chapelet en portant un bracelet au poignet et de passer l'ensemble des perles entre mes doigts chaque fois que je voudrais exploser ou parler négativement.

Chantier ouvert !

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5 décembre 2008

Reflexion sur la nécessité d'être soi ou la pluie à vélo.

Ce matin, départ pour le boulot, à vélo, à 6h. Du vent, pas une voiture, pas un chat, pas un bruit...

Un plaisir finalement. Au lieu de geler assise dans ma voiture humide, je pédale, je m'échauffe, le nez au vent, je me réveille à cette journée.

Arrivée au boulot : «Oh, t'es courageuse! ». ma réponse : y' mieux ! Il n'y a pour moi aucun mérite à faire un si petit effort qui va me donner, en un sens, une si grande énergie. Et je sais, que dans mon dos, ma tenue prête à rire. Mais ma richesse est différence de la leur, et je n'ai rien à prouver sinon tenir mes engagements envers moi même.

5 minutes pour se changer, hop, on bosse. Je me sens réveillée, c'est agréable.

Quelques courbatures à la mi journeé, une bonne hydratation s'impose (je travaille dans un lieu « climatisé »).

Retour. Temps à grains et c'est sous la pluie que je repars. Nez dans le guidon, vent de face, ce n'est pas facile. Une fois mes pénates regagnées, les accessoires mis à sécher dans le garage, changé de pantalon et de chaussettes (!), c'est en souriant que je regarde le soleil briller après l'averse...à 1/4h près !

Mais c'est une journée qui finit (ou qui commence, après le boulot) bien, puisque j'ai fait ce qui me tenait à coeur et que je me sens intérieurement la « tête haute » devant moi même. Pas de fierté mais de la joie de se sentir en cohérence même si cela doit impliquer un pantalon mouillé ! Le calcul est vite fait...

4 décembre 2008

La vélorution.

Depuis toujours, je suis allée à la fac, en ville, à la piscine etc. à vélo. Depuis 3 mois, j'habitais juste un chouillas trop loin du boulot pour y aller à vélo mais surtout, je considérais la route comme trop dangeureuse.

Depuis mon déménagement, je me suis appliquée à réutiliser le vélo et ai décidé de me relancer dans la vélorution. Aller au travail à vélo n'est pas si terrible que cela, je suis désormais un peu plus près (20 minutes de trajet) et surtout le chemin est plus sécurisant (¾ de piste cyclable). Il faut seulement admettre quelques contraintes.

D'abord repérer les pistes cyclables !

Puis l'équipement sécurité. On commence avec des « realights » (lumières clignotantes à aimants générant leur propre énergie), puis les bandeaux fluos aux chevilles (en plus ça tient le pantalon), l'écarteur de danger, le gilet fluo, et enfin...le casque avec DEL clignotantes. Total look, mais surtout total sécu et à mon avis, indispensable quand on connait la vulnérabilité du cycliste, non vu ou ignoré voire encore doublé de près rageusement. La piste cyclable c'est bien, mais il y a des des croisements, de la route, et des automobilistes ou inattentifs ou pressés voire les 2.

Enfin, de lui même en affrontant les intempéries, s'impose l'équipement confort. La veste spéciale pluie, les gants et sous gants de soie, le petit bonnet sous le casque....à compléter par l'inévitable tenue de change en arrivant au boulot. Ce qui implique d'avoir : 1- 5 minutes de rab de prévu pour se changer (en arrivant et avant de repartir, 2- un endroit approprié pour se changer !

Au total, un trajet de 5 minutes en voiture (le plus polluant : la voiture est froide) plus temps de parking, transformé en 20 à 30 minutes (grand maximum en cas d'embouteillage de piste cyclable) avec change compris et sport inclus (tous les jours ça entretient !).

Alors, à vélo?

3 décembre 2008

La chasse aux fuites d'eau

Ayant découvert les cunégondes (toilettes de pleine nature au glénans) et les toilettes sèches, il me paraît odieux depuis plusieurs années de gâcher de l'eau potable pour évacuer mes ...brmmllll

Bref, j'en étais arrivée à diminuer le nombre de chasses d'eau (dans la limite du propre biensûr!rahe non mais quand même) en attendant de vivre chez moi et de faire des toilettes sèches .

Maintenant, une bassine m'accompagne dans le bac de douche et récupère de l'eau pendant mes ablutions mensuelles, euh hebdomadaires, non c'est pas àa....quasi quotidiennes, voilà! Et ensuite, cette eau, sale (très très sale....j'ai dit mensuelles les douches) va dans les toilettes pour évacuer ce qui doit l'être en temps et heure et choisi.

Biensûr, ce ne sont pas encore des toilettes sèches, mais y'a du progrès. Je suis déscendue à une (vraie) chasse d'eau par jour.

Et je nettoie les toilettes au vinaigre d'alcool.

Autres fuites : un verre d'eau récupère l'eau dun robinet qui goutte, l'eau qui a servi a rincer les légumes (bio) va dans les pots de plantes vertes.

3 décembre 2008

Le lombricompostage.

Adepte à la maison de vacances familiale du compost au fond du jardin, dépourvue de balcon, je me suis sentie frustrée de jeter mes pelures de légumes, marcs de café et autres épluchures à la poubelle. Quel gâchis!

Près de mon ancien appartement, j'avais la chance d'avoir quelques mèters carrés de broussailles en ville, à côté d'un lavoir. Vous imaginez bien où pouvaient passer allégrement tout mes déchets compostables. Petit inconvénient, évitez les regards des voisins et passants lors du jet de retour à la terre, car la compréhension n'est pas toujours évidente.

Dans mon nouvel appart', situé dans une maison particulière, guère d'endroit où composter sauvagement, ou alors, il m'aurait fallu demander la permissioon du proprio, ce que je ne me voyait pas faire.

Solution, le lombricompostage.

Première étape : recherche sur internet puis seconde étape fabrication (simple) du lombricomposteur. Une soucoupe, un grand pot en terre fermé par un tissu (afin d'éviter que nos gentils amis lombrics ne fuguent), des feuilles mortes, un chouillas de sable (effet abrasif dans le tuyau digestif lombrical), un panier fabriqué en grillage avec des feuilles mortes (qui se rammassent à la pelle, normal) et une soucoupe percée de trous en guise de couvercle (les lombrics et le compost repirent!).

Troisième étape, et non des moindres : trouver des vers! Argh! 2 heures de fouillage dans le compost de mes parents et j'ai du partir avec 100g de malheureux vers rouges...alors que 250 à 500g sont recommandés pour 1 à 2 personnes... j'ai du compléter par des vers venant d'un magasin de pêche (attention, il faut des vers de terreau, rouges avec un anneau).

Je mets les déchets entre le panier et la litière du bas (je vous raconterai l'intérêt du panier quand je m'en servirai pour récupérer le compost) tout les jours.

Cela fait 2 semaines, je vérifie 2 fois par semaine que les vers vont bien (mais ils ne sont pas assez nombreux), le lombricompost ...composte et ne sent pas (il est dans la salle de bain).

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30 novembre 2008

c'est parti

Tout a commencé par une fin...une séparation pour tout dire, mais une vraie fin en soi. Cette rupture d'amour, non motivée en elle-même (de mon point de vue), m'a permis de prendre conscience de tout ce qui me manquait, de tout ce que je désirais et que j'avais mis de côté, sans même y penser, pour un homme. Un homme, qui, ce jour là, m'a laissé tomber comme une vulgaire chaussette dans le panier à linge sale (pourquoi pas à trainer sous le lit jusqu'au prochain ménage pendant qu'on y est?).

Déménagement, solitude, refléxion.

Lumière.

Ces envies d'écologie, de vivre autrement, de manger bio et local, d'utiliser le moins d'énergie possible (du moins pas plus que vital), de vivre de mon jardin, de construire ma maison, où étaient-elles tout ce temps???

En tout cas, les revoili; les revoilà!

Et comme le partage de l'expérience me semble un bon moyen d'encourager ceux qui partagent mes idées à se lancer...un blog!

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